DÉNOMINATION
Destination
Résidence universitaireHISTORIQUE
Période
Second Empire (1852-1870)Année(s) de réalisation
1861Concepteur(s)
Louis-Michel GarrosPROTECTION(S)
Plan Local d'Urbanisme
A GRANDS TRAITS
Le couvent Saint-Pierre est édifié en 1861 par l'architecte Bordelais Louis-Michel Garros (1833-1911) dans le style néo-Renaissance, probablement à l'emplacement des dépendances de l'ancien prieuré Notre-Dame de Rama (XIIe siècle). Les sœurs dites "solitaires", branche contemplative des religieuses de la Sainte-Famille, sont à l'initiative de ce projet. Elles s'établissent à Talence de 1861 à 1966. Louis-Michel Garros dessine les avant-projets du bâtiment et relève l'ancien édifice de trois étages en conservant le sous-sol.
Par la suite, cet édifice est transformé en maison de retraite pour les sœurs et en foyer de jeunes filles. Aujourd'hui, il est occupé par une résidence universitaire : la résidence Crous Condorcet.
Site privé visible depuis la rue.
[ Probablement situé sur les dépendances de l'ancien prieuré Notre-Dame de Rama (XIIe siècle), ce couvent fut édifié en 1861 par les sœurs dites « solitaires », branche contemplative des religieuses de la Sainte-Famille.
Ce groupe de religieuses s’est établi à Talence en 1861 jusqu’en 1966.
C'est l’architecte bordelais Louis Garros qui dessina les avant-projets du bâtiment, et releva ainsi l’ancienne demeure (une maison de campagne du XVIIIe siècle) de trois étages et conserva le sous sol. Le rez-de-chaussée comportait à lui seul dix-huit pièces.
Il utilisa avec éclectisme les styles anciens, obtenant ainsi un style néo-renaissance, néo-gothique, néo-élizabéthain.
Ce domaine avait une dimension agricole ce qui leur permettait de vivre en autarcie.
Avant l'installation des Sœurs, le parc Saint-Pierre produisait du vin. Il fut ensuite transformé en jardin d'agrément.
Dans le parc, on trouve encore aujourd'hui un chemin de croix qui mène jusqu’à un petit oratoire où se trouvait la croix du Christ.
Aujourd'hui, le couvent est occupé par une résidence étudiante, et le parc est devenu propriété communale.
Au niveau de la rue Robespierre, une écluse alimentait une pièce d’eau qui elle-même alimentait un moulin.]