DÉNOMINATION
HISTORIQUE
Période
plusieurs périodesA GRANDS TRAITS
Le parc du château de Lescombes tel que nous le découvrons actuellement est le vestige d’un jardin plus vaste qui entourait la demeure. Sous l’Ancien Régime les seigneurs de la maison noble de Laplane affichaient leur pouvoir. A partir du XIXe siècle, le jardin constitue un espace extérieur de vie, modifiable selon les envies, sensibilités, modes, saisons et fortunes.
DANS LE DÉTAIL
Devant l’entrée du château, sur l’avenue du Taillan, le sophora du Japon et le cèdre de l’Atlas sont les derniers témoins du parc aménagé vers la fin du Second Empire ou le début de la IIIe république. Un mûrier blanc (Morus alba), témoin de l’âge d’or de la sériciculture (les années 1820 – 1860) impose encore sa carcasse revêtue d’écailles dans un œuf éphémère conçu en 2022. Le sol garde la trace du cheminement en ovale laissée par le passage des voitures hippomobiles…
Côté ouest, un cheminement tronqué accessible entre le château et le pigeonnier, est balisé d’une dizaine de chênes verts dont les plus anciens sont pluriséculaires. Leur présence dans une telle disposition semble attester l’existence d’un parc au XVIIIe siècle dont les sujets se sont trouvés régulièrement remplacés.
Les bassins (deux pour respecter la symétrie) sont agrémentés d’ormes de Sibérie très à la mode dans le dernier quart du XIXe siècle. Tout au long de ce XIXe siècle, le parc a sans doute été conçu comme un élément de la richesse des propriétaires du domaine.
Dans la seconde partie du XXe siècle, un apport régulier d’essences nouvelles, s’il a donné aux lieux passablement abandonnés un petit air d’arboretum, a gommé la vision globale des volumes créés par le jardin initial.