Central téléphonique et ancienne direction régionale des télécommunications

CRÉÉ LE 13/03/2025
114 rue Georges Bonnac -  Bordeaux
CONTRIBUTION VÉRIFIÉE
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Le béton cannelé -ou texturé- de la façade sud du central téléphonique.
Vue d'ensemble des deux bâtiments depuis l'est.
Vue d'ensemble des deux bâtiments depuis la rue Georges-Bonnac.
Détail de l'angle ouest du central téléphonique.
Détail de la façade sud du central téléphonique.
Noyau de liaison entre les deux bâtiments.
Façade nord du bâtiment administratif, la Tour de Sèze.
Détail des ouvertures de la façade nord du central téléphonique.
Bloc de béton armé sur lequel repose la partie est du bâtiment administratif.
Les bancs et la fontaine de béton sous les pilotis.
Plan de masse et de situation des bâtiments des PTT par l'architecte Jacques Rabinel, 1972.
Élévation des façades ouest par l'architecte Jacques Rabinel, 1972.
Élévation des façades nord par l'architecte Jacques Rabinel, 1972.
Élévation des façades sud par l'architecte Jacques Rabinel, 1972.

DÉNOMINATION

Bâti Édifice public

HISTORIQUE

Période

seconde moitié du XXe siècle

Année(s) de réalisation

1973

Commanditaire(s)

direction régionale des postes et télécommunications (PTT)

Concepteur(s)

Jacques Rabinel (architecte)
Consultez la source de l’iconographie en affichant l’image en plein écran.

A GRANDS TRAITS

Les bâtiments du central téléphonique et du siège de la direction régionale des télécommunications sont construits selon les plans de l'architecte parisien Jacques Rabinel. Livrés en 1975, ils représentent alors l'ère moderne des télécommunications à Bordeaux et dans toute sa région.

DANS LE DÉTAIL

L'ensemble prend place sur la dalle de Mériadeck, sur la terrasse dite Front du Médoc au nord-ouest. Les deux bâtiments de même hauteur (11 étages), dominent l'environnement urbain dense, entre l'hôtel Mercure et la résidence Le Centre à l'est, la Tour 2000 à l'ouest, et les groupes d'immeubles de bureaux et de logements au sud (l'Erika, Occiane, Le Guyenne).

La nature et la fonction des deux bâtiments peuvent se deviner par leur architecture respective. En effet, le central téléphonique est un bloc, un quadrilatère aux angles arrondis dont l'apparence peut se rapprocher d'une orange dont la peau rugueuse serait imitée par le béton cannelé. Cette enveloppe est comme pelée par endroits ou plus précisément entaillée par des fentes verticales ininterrompues, venant donner un peu de lumière naturelle à tous les étages. Hormis le rez-de-chaussée qui abrite la cantine du personnel, chaque niveau est presque dépourvu d'animation humaine, à l'exception des quelques techniciens chargés de surveiller des kilomètres de machines, de câbles et de lignes téléphoniques. À l'inverse, le bâtiment en retour est éclairé par de grands bandeaux horizontaux (en verre réfléchissant), témoins d'une activité humaine intense : environ 300 collaborateurs du groupe y possèdent leur bureau. Un "noyau de liaison" entre les deux bâtiments renferme quelques services communs, comme une bibliothèque, des salles de réunion, des passages libres ainsi qu'un logement de gardien.

Au niveau de la dalle se trouve l'entrée publique et administrative de l'immeuble de bureau, qui repose en partie sur pilotis et un bloc de béton renfermant les accès (ascenseurs et escaliers). Sous les pilotis sont ménagés des espaces de détente, avec des bancs et une fontaine, traités également en béton armé mais en tout en courbe et contre courbe..

 

En juin 2009, les 4800 m² de bureaux laissés vacants par France Télécom trouvent une nouvelle vie avec l'accueil du rectorat de l'Académie de Bordeaux, dans l'immeuble rebaptisé depuis Tour Paul-Victor de Sèze.

Jacques Rabinel, architecte central

Jacques Rabinel peut être connu pour deux choses :

  • l'un des premiers à avoir introduit le kiwi en France dès 1965 dans son domaine familial de Pessac-sur-Dordogne (33) ;
  • l'un des architectes français les plus prolifiques dans le domaine des télécoms.

À Bordeaux, il réalise entre autres le central téléphonique de Bordeaux-Caudéran (1965), rue Hoche, ou encore celui de Cenon.

LOCALISATION

DOCUMENTS

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