DÉNOMINATION
Destination
1980HISTORIQUE
Période
Seconde moitié du XXe siècleAnnée(s) de réalisation
1974Commanditaire(s)
Société d'Aménagement Urbain du Nord de l'Agglomération Bordelaise (SAUNAB)Concepteur(s)
Xavier Arsène-Henry (architecte en chef) Jean-Claude Moreau, Patrick Maxwell (architectes d'opération)A GRANDS TRAITS
Dans le cadre de l'opération du lac, le centre de voile est le premier équipement de loisir implanté sur les rives du lac sud. Les architectes bordelais Jean-Claude Moreau et Patrick Maxwell remportent le concours lancé en 1967 par la SAUNAB et l'architecte en chef Xavier Arsène-Henry.
Le bâtiment est mis en service à l'été 1975 et offre, depuis lors, la pratique de la voile à de nombreux enfants et adultes.
DANS LE DÉTAIL
Le bâtiment principal est en rez-de-chaussée qui couvre de nomreux besoins : un logement, des locaux administratifs, des douches et vestiaires, un garage à bateaux et des remises. Le toit terrasse est accessible par une rampe droite extérieure et permet au public d'assister aux séances de voile sur le lac.
En 1979-1980, un hangar à voiles est ajouté à l'ensemble et dessiné par l'architecte en chef du lac Xavier Arsène-Henry. En structure métallique avec revêtement en tôle à motifs peints, il permet de stocker (notamment en suspension) les nombreuses voiles et autre matériel pour la pratique des nouveaux sports, comme la planche à voile.
Un avant-projet audacieux
L'agence des architectes bordelais Jean-Claude Moreau et Patrick Mawxell est lauréate du concours pour le centre de voile, à la fin de l'année 1967. En 1969, ils présentent un projet audacieux (voir photo) composé de deux bâtiments en forme de voile ou de coquillage recouvrant un bassin pour les embarcations (des voiles sur les voiles !).
Malgré l'architecture ambitieuse, la hauteur atteint près de 20 mètres sur quatre niveaux, dimensions grandioses auxquelles s'oppose la vision de l'architecte en chef Arsène-Henry. Ce dernier souhaite une discrétion des infrastructures dans le paysage à l'image du Palais des Congrès. En effet, s'ajoute à cela l'ambiance végétale quasi inexistante, un désert qui attend la pousse rapide des pins maritimes. Ce n'est qu'en 1974 que les plans définitifs sont mis au point, conforme à une volonté de retrait de l'architecture par rapport à la nature.