Cette devanture est sans doute la plus ancienne qui subsiste à Bordeaux aujourd’hui. Et pourtant, elle ne date vraisemblablement que du Premier Empire tandis que de nombreuses archives témoignent du dynamisme et de la profusion des étals bordelais qui ont disparu depuis des périodes bien plus anciennes. Sa structure de bois peinte plaquée sur une façade pierre à un angle de la rue Sainte-Catherine, a échappé à la modernisation et au renouvellement nécessaire de toutes les rues commerçantes. Son fronton et ses cariatides caractéristiques du style retour d’Égypte ont fait l’objet d’une restauration exemplaire récente bien qu’elle soit inscrite à l’inventaire des Monuments historiques depuis… 1962.