Observatoire aquitain des sciences de l'univers

CRÉÉ LE 27/10/2023
15 rue de l'observatoire -  Floirac
CONTRIBUTION VÉRIFIÉE
68
L'ancienne demeure du domaine transformée en logement du directeur de l'observatoire, été 1938.

DÉNOMINATION

Bâti Domaine (habitat, dépendance, paysage)
Non bâti Autre

HISTORIQUE

Période

19e siècle

Année(s) de réalisation

1878

PROTECTION(S)

Monument Historique

Inscrit en 
2010

Plan Local d'Urbanisme

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A GRANDS TRAITS

L'observatoire de Floirac est créé en 1878 et fait partie des huit antennes françaises de l'observatoire de Paris. L'objectif de ces observatoires est d'améliorer les connaissances en matière d'astrophysique avec des instruments de mesure performants et de former des étudiants dans leur cursus universitaire.

Depuis la seconde moitié du XXe siècle, la concurrence des observatoires privés rend peu à peu obsolètes ces observatoires publics universitaires. Les activités de Floirac cessent définitivement en 2016, date à laquelle le laboratoire d'Astrophysique de Bordeaux quitte les locaux. Depuis, les locaux sont entretenus avec le matériel encore conservé sur place.

Il a été créé par décret en 1878 (en même temps que ceux de Lyon et Besançon) et fondé par Georges Rayet (qui donna son nom aux étoiles Wolf-Rayet). La plus grande partie de ses activités est dédiée aux mesures astronomiques et à l’étude des ondes radioélectriques. Récemment, il a mené des recherches sur l'’atmosphère terrestre. Il héberge à cet effet quatre lunettes, un télescope de 60 cm et deux radiotélescopes. Il présente également une bibliothèque où se retrouvent des œuvres complètes d’auteurs tels que Copernic, Galilée ou Newton.
Il s’agit formellement du Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux1 (LAB - UMR 5804) relevant du CNRS et de l’observatoire aquitain des sciences de l’univers (OASU)2, lui-même composante de l’université de Bordeaux.
 

DANS LE DÉTAIL

En 2010, une dizaine de bâtiments et leurs instruments sont protégés au titre des monuments historiques (inscription). Par ailleurs, une centaine d'objets d'observation divers et variés ont fait, eux aussi, l'objet d'une protection au titre des monuments historiques.

Avant l'observatoire

En 1878, l'observatoire prend lace sur un ancien domaine agri-viticole. Selon la Société des bibliophiles de Guyenne en 1882, les bâtiments du domaine sont construits vers 1787 par l'architecte bordelais Jean-Baptiste Dufart pour le conseiller au Parlement de Bordeaux la Molère. Or, le château de Feuillas-La-Molère est rebaptisé Sybirol, domaine au nord de l'actuel observatoire. Le cadastre de 1820 ne montrant aucune construction à son emplacement, les bâtiments actuels ont été érigés vers 1850.

LOCALISATION

DOCUMENTS