Contemporaine de la création de la place Dauphine (Gambetta), la porte Dijeaux est érigée à l’emplacement d’une porte médiévale détruite en 1748, pour masquer les vices d’alignement de la rue Porte-Dijeaux. André Portier dessine une arcade en plein-cintre à bossages, elle est surmontée d’un fronton sculpté par Clair-Claude Françin en 1753. Côté ville, deux cornes d’abondance et des palmes accompagnent les armes de Bordeaux. Les attributs et les armes du roi sont sculptés à l’extérieur. Les cartouches et les trophées qui accompagnent les sculptures des frontons font de cette porte la plus ornée de Bordeaux. Elle fut privée, comme d’autres, de ses guichets, en 1864, afin d’améliorer la circulation.